Nous protégeons ce qui a de la valeur
Dans tout environnement professionnel, la protection des yeux est un enjeu majeur. L’œil humain est fragile et vulnérable. Une lésion de la cornée, de la rétine, de la pupille ou de l’iris peut avoir des conséquences qui vont d’une irritation passagère à une cécité permanente.
Pour préserver l’œil et lutter contre les accidents du travail, il est nécessaire de limiter les risques. Des mesures de protection collective peuvent être mises en œuvre. Dans les autres situations, il convient de mettre à disposition du travailleur un équipement de protection individuelle (EPI) adapté à l’environnement de travail : lunettes à branches, lunettes loupes, masques, écran facial…
La cornée
En contact direct avec l’environnement extérieur, la cornée joue un rôle essentiel dans l’acheminement des rayons lumineux. C’est la structure la plus sensible du corps humain.
Le cristallin
Objectif “autofocus” de l’œil, le cristallin effectue la mise au point en se gonflant afin d’obtenir la netteté́ à toute distance. Avec l’âge, il perd de sa souplesse ce qui entraîne une dégradation de la vision de près (presbytie). Le cristallin peut perdre sa transparence suite à une exposition trop importante aux IR et UV (cataracte).
La pupille
Orifice central de l’iris, (contrôleur de la lumière) la pupille se comporte comme un diaphragme d’appareil photo : son diamètre varie en fonction de la luminosité́. Sa fatigue provoque des maux de tête et son atteinte provoque des dégâts irréversibles (photophobie).
La rétine
Membrane nerveuse sur laquelle convergent les rayons lumineux. Elle transmet les informations au cerveau par le nerf optique, qui reconstitue l’image. Lorsque les cellules de la rétine sont détruites, il en résulte une perte de vision irréversible.
655 715
Accidents du travail en 2019
↓
33,5
pour 1000 salariés
c’est l’indice de fréquence des accidents du travail en 2019, qui reste stable depuis plusieurs années et historiquement bas.
(source amelie.fr)
69 %
des risques oculaires en entreprise sont mécaniques.
9 %
des risques oculaires en entreprise sont chimiques ou biologiques.
6 %
des risques oculaires en entreprise sont thermiques et électriques.